Bonjour,
Le sujet d’aujourd’hui est certainement l’un des plus concrets de cette méthode. Il a un impact positif quasi-immédiat. Il est toutefois soumis à 2 conditions :
- Vous savez exprimer les objectifs qui vous poussent à l’action d’une façon simple
- Votre entourage sait que vous souhaitez changer certaines habitudes et que vous comptez sur l’aide de chacun
Bref, vous avez compris l’intérêt de ce qui a été proposé les 2 premiers jours.
À présent étudions notre proposition du jour :
Une journée spéciale…
Il y a quelques années, j’ai emmené mon fils au Parc Disney, espérant passer une bonne journée. C’était un dimanche. Quel mauvais souvenir ! J’aurais largement préféré travailler ce jour là… Le comble pour un père de famille qui aspire à passer davantage de temps avec ses enfants.
Pourquoi ce sentiment de déception ? Il fallait attendre entre 45 minutes et 1h30 avant chaque attraction. Plus le manège était prisé, plus la file était longue. Et ce jour-là je cumulais les erreurs : ayant payé ma place plein pot, je suis resté jusqu’à la fermeture, gâchant ainsi ma journée jusqu’au bout…
Je peux me consoler en me disant que mon fils était content d’être là avec moi. Nous faisions l’effort de jouer à quelques jeux de mots, de mémoire et de geste pour passer le temps dans les files d’attente… Il a certainement passé une bonne journée, car les enfants n’ont pas la même perception du temps. Mais ce fut une journée pénible pour moi. Et je me suis promis de ne pas recommencer. Pourquoi devrais-je me sacrifier pour offrir des loisirs à mes enfants ? Ne pourrais-je pas en profiter moi aussi ?
Depuis, j’ai appris et osé bien des choses. La dernière fois que nous sommes allés au Parc Astérix (où le problème est le même les jours d’affluence), nous l’avons fait un jour d’école. Oui ! J’ai fait faire l’école buissonnière à mes enfants pour profiter pleinement d’une journée ensoleillée. Résultat : une merveilleuse journée pour mes enfants et pour moi, et sans aucun sacrifice. Nous avons dit la vérité aux enseignants sur les mots d’excuses. Nous n’avons eu aucune remarque, sauf une très agréable de la part de la maîtresse de ma cadette. Ce mot disait :
«C’est mérité !»
Et si vous viviez à contretemps ?
Le temps et l’espace sont intimement liés. Si 2 personnes essayent de passer par une porte en même temps, elles perdront quelques secondes à « tenter l’impossible », puis à se resituer dans l’espace pour passer l’une derrière l’autre… Nous savons tous ce que cela produit sur une autoroute, lorsque les voitures se côtoient par milliers.
Imaginez : une autoroute fluide, un centre commercial aux caisses libres, un parc d’attraction sans file d’attente, un restaurant avec un serveur disponible et particulièrement souriant…
Impossible ! Me direz-vous… Ce monde n’existe pas. Et pourtant… Des milliers de personnes ont choisi de vivre dans ce monde là : vous les rencontrerez au centre commercial le mardi, jamais le samedi… Vous croiserez leurs voitures à 7h00, jamais à 8h30… Vous déjeunerez avec eux à 11h30 !
En apprenant à connaître les périodes creuses, en organisant vos sorties avec finesse, en repérant « les bons plans spatio-temporels », vous gagnez des dizaines d’heures par semaine.
Objection : « je ne peux pas faire ça ! j’ai des horaires à respecter, des enfants scolarisés… ». Ce sont des raisons parfois valables, parfois non… S’il est évident que nous sommes tous tributaires de certaines conventions (comme le fait d’arriver au bureau entre 9h et 9h30), parfois, il faut savoir faire la part des choses entre des raisons et des prétextes. L’Être humain aime trouver des prétextes pour ne pas avancer. Le Développement Personnel combat cette attitude en proposant des solutions progressives. Le Coaching propose des expériences plus radicales. Les deux font très bon ménage.
L’idée ne consiste pas à vivre en permanence à contretemps. Il n’est pas question de fêter Noël le 10 janvier, mais vous pouvez acheter les cadeaux en octobre… Osez écrire cette tâche dans votre agenda dès maintenant. Choisissez un jour d’octobre pour acheter les cadeaux de Noël.
Chez moi, j’ai un petit placard, avec des jouets de l’âge de mes enfants, encore sous cellophane. Je vais y piocher un cadeau lorsque mes enfants sont invités à un anniversaire. Il y a 5 ans, je stressais à chaque invitation, qui me laissait peu de temps pour faire un saut dans un magasin de jouets… Aujourd’hui, je sais d’avance qu’il y aura des invitations, et j’y suis préparé.
Faites CE QUE VOUS POUVEZ et identifiez les actions où la vie à contretemps sera possible dans VOTRE quotidien et bénéfique pour VOTRE entourage.
Si vous ne trouvez pas beaucoup d’idées, rappelez-vous vos objectifs ! Cherchez des solutions, pas des prétextes ! Soyez aux aguets ces prochains jours, ces prochaines heures… et dès que vous vous retrouverez dans une foule, essayez d’imaginer un monde meilleur… Souvent, le monde meilleur se trouve une demi-heure plus tôt ou plus tard… Parfois, 1 jour plus tôt ou plus tard… À une habitude près, vous pouvez atteindre de nombreux objectifs.
Enfin, lorsque vous ne pouvez pas faire autrement, apprenez à exploiter les temps morts… Avant de vous rendre dans une administration, prenez un bon livre avec vous. Sur la route, écoutez des enregistrements audio positifs (par exemple, des CD ou des MP3 sur la confiance en soi, le succès, la pensé positive…). Ne soyez pas spectateur du temps qui vous échappe, soyez acteur ! Le temps ne se gère pas. Il est impalpable. Ce qui se gère, c’est VOTRE temps, c’est à dire la perception que VOUS en avez et qui peut être améliorée jour après jour, grâce à quelques éveils.
Un effort n’est ni vain, ni perpétuel. Au bout de quelques semaines ce ne sera plus un effort, ce sera naturel. Par contre, les résultats d’un effort peuvent être éternels.
A vous de jouer !
Stéphane SOLOMON
Daniele
26 septembre 2018 @ 8 h 44 min
J aime beaucoup l’expression à contre-temps ! Et j ‘aime y être car ce temps où tout coule librement est juste délicieux. Cela me conforte ds ma façon de faire. Merci ! Parfois mon monde plus efficace est aussi ailleurs géographiquement, un marché ou petit commerçant plutôt qu un super marché par exemple ou encore peu avant la fermeture histoire de ne pas y trop flâner (sauf si c’est un choix et un plaisir).
Patrick GUILLEMIN
26 septembre 2018 @ 14 h 59 min
En effet le contre-temps fonctionne et se généralise très bien, c’est un état d’esprit créatif qui en plus ça nous donne l’impression d’être « malins » et que notre créativité est utile et s’avère être une revanche/compenation à la frustration de la « perte de temps ». Dans mon travail (en plus sur la côte), quand il y a mauvais temps (1 cm de neige ici c’est la fin du monde) ou trop de bouchons aux heures de pointes à cause des travaux (« ils » se mettent d’accord sans le faire exprès pour boucher TOUS les accès à Sophia Antipolis), on peut demander à téléworker (et décaler sa journée aussi), quelle chance! Comme ça, avec cette « attitude » là (dans l’esprit contre-temps + créativité « pour soi ») j’ai observé mes mauvaises habitudes (chronophages), par exemple..ne pas lire les emails en temps réel comme si ils étaient des sms, trier des emails pendant des conf calls, appeler les personnes au lieu de leur écrire un email, commencer la journée par un point activité du jour, le lundi de la semaine sur un point plan-semaine..mais ça c’est un bonus de mon premier time-coach. Vous verrez le lundi pour trier ce qui est « important » Stéphane nous rappellera la matrice d’Eisenhower/U+I ça c’est vraiment super quand on ne le pratiquait pas « avant ». Et vous?
Christelle_D_aka_NM
26 septembre 2018 @ 20 h 29 min
L’impression d’être « malin » me booste.
J’utilise l’option de télétravail lorsque les transports en commun ne veulent pas me laisser aller travailler. Mais je ressens la frustration de ne pas partager un espace avec mes collègues préférés.
En ce qui concerne les coups de fil, depuis que je suis maman de jumeaux, les SMS ont été une véritable révélation pour moi. Je communique le plus souvent que par SMS : pratique d’écrire un SMS pendant que les jumeaux prennent le sein… heureusement que les SMS sont illimités maintenant.
Le soir avant de partir, je me pose un objectif professionnel pour le lendemain, cela me permet de me reconnecter mentalement plus facilement le lendemain. Parfois quand je monte les escaliers (entre le 2ème et le 20ème étage) je me demande ce que j’ai l’intention de faire une fois arrivée en haut : cela me permet de me concentrer plus rapidement une fois arrivée à ma place.
J’utilise parfois la matrice d’Eisenhower/U+I, lorsque je me sens submergée par tout ce qu’il y a à faire.
J’essaie de ne pas regarder tout de suite SMS et e-mail. Parfois même j’ai l’audace de travailler avec ma messagerie en mode hors connexion : cela me fait un bien fou !
Christelle_D_aka_NM
26 septembre 2018 @ 20 h 17 min
Selon le processus d’apprentissage que tu m’as présenté lors d’un webinaire, sur le « vivre à contre temps » je suis en CC.
CC parce que je sais commentait faire mais que j’ai besoin d’être face à une situation d’urgence pour consciemment utiliser cette technique.
– Arriver 1 heure plus tôt au travail : Fait !
– Aller plus tôt au restaurant entreprise : Fait ! => C’est mon coffee Challenge : il y a un café ou un thé offert pour tout passage en casse avant 12h ou après 13h30
– Faire 2 correspondances supplémentaires pour « gagner » 2 trains : Fait !
– aller chez le coiffeur le mercredi soir au lieu du samedi matin : Fait !
– prendre le train en sens inverse pour descendre à la station suivante et reprendre le train dans l’autre sens juste pour le plaisir d’avoir une place assise : Fait !
Mais le plus surprenant pour moi a été de me lever) 5 heures du matin, en général, juste pour me créer du temps pour …
La pratique que je ne peux plus faire: partir en grandes vacances en Septembre. Et Oui, maintenant, j’ai 3 enfants scolarisés.
Je sais que j’ai au moins une croyance limitante à transformer en croyance ressource afin de transformer le pass rapidus en « Vivre à contre temps ». 😉
Clotilde
27 septembre 2018 @ 7 h 25 min
Je suis contente car il y a certaines choses que je met déjà en pratique depuis longtemps. L’exemple des cadeaux de Noël en octobre m’a beaucoup parlé car dès que je dis que je fais ça, je me fais souvent moquer…
Sinon oui j’écoute des podcasts pendant mon heure de transport mais sur un sujet particulier. Du coup ce module m’a ouvert l’horizon que je pourrais le faire sur d’autres sujets également. …
Et je vais commencer le fameux contre temps à mon nouveau travail mais j’attends d’être un peu plus autonome. Pour le moment c’est inutile d’arriver plus tôt si c’est pour me tourner les pouces.